Le Journal d’Anne Frank au théâtre St-Léon

Samedi 10 février 2018 à 20h
et Dimanche 11 février 2018 à 17h :
Création musicale autour des textes du Journal d’Anne Frank
Théâtre St-Léon. 11 Place du Cardinal Amette, 75015 Paris
Réservation : www.billetweb.fr/le-journal-d-anne-franck

Nous vous proposons ce spectacle déjà vu en Suisse par un de nos membres :
« Voici pourquoi il faut aller voir cette pièce :
Les textes sont extraits du journal d’Anne Frank. Trois comédiens, âgés de 17 à 18 ans, incarnent la voix d’Anne le temps du spectacle. A eux trois, ils exposent les questions, les frustrations, les peurs ou les joies de la jeune fille. Le public devient alors le récepteur, le confident, « Kitty » comme l’appelle Anne. Parfois lus à trois voix, parfois sur un fond musical, les textes interpellent avec originalité et finesse.
Cette pièce est à la fois belle musicalement et elle permet de sensibiliser les jeunes à l’antisémitisme et la Shoah ! « 

Les musiciens, tous professionnels, jouent dans diverses formations en Europe. Avec les acteurs, ils offrent pour la première fois en France deux représentations uniquement samedi soir 10 et dimanche après midi 11 février.

Flyer à télécharger en .jpg :

Composition musicale : Marylène Müller

Mise en scène : Hélène Bolanz

 

 

Teaser de la pièce :

 

« Le journal d’Anne Frank » from Rejoins l’Histoire on Vimeo.

Le journal d’Anne Frank

Anne Frank, jeune fille de 13 ans, doit se cacher avec sa famille, parce qu’elle est juive et que les Pays-Bas sont occupés par l’Allemagne nazie. Dans « l’Annexe » où elle vivra enfermée pendant deux ans, elle écrira un journal qui sera trouvé après son arrestation, et publié à la fin de la guerre, témoin d’une époque sombre de notre histoire européenne mais également reflet des émotions et des questionnements d’une adolescente. Il révèle sa maturité, sensibilité, finesse et clairvoyance et a marqué des générations de lecteurs et de lectrices, de toutes cultures.

Une création dans laquelle musique et paroles s’entremêlent se répondent, se complètent, où les mots deviennent musique et la musique accompagne dans l’indicible. Une création pour donner voix à Anne Frank, mais aussi à tous les enfants juifs victimes de la Shoah.

« Je veux continuer à vivre, même après ma mort ! »

C’est le 29 mars 1944 qu’Anne Frank écrit cette déclaration d’espoir et de courage. Elle est loin de se douter que son journal se vendra à des millions d’exemplaires !

Les textes…

« Je crois fermement qu’au milieu de toute la détresse,

la nature peut effacer bien des tourments. »

(Anne Frank)

Les textes sont extraits du journal d’Anne Frank. Trois comédiens, âgés de 17 à 18 ans, in-carnent la voix d’Anne le temps du spectacle. A eux trois, ils exposent les questions, les frus-trations, les peurs ou les joies de la jeune fille. Le public devient alors le récepteur, le confi-dent, « Kitty » comme l’appelle Anne. Parfois lus à trois voix, parfois sur un fond musical, les textes interpellent avec originalité et finesse.

…et la musique

« La musique est faite pour l’inexprimable… »

(Claude Debussy)

Six musiciens professionnels sur scène : harpe, clarinette et un quatuor à cordes s’unissent aux textes et leur donnent une autre dimension ; la musique se met au service des mots. Proche du style de la musique juive, elle nous plonge dans un univers unique, par des inter-mèdes instrumentaux ou en dialogue avec le texte. « Une création dans laquelle musique et paroles s’entremêlent, se répondent, se complètent, où les mots deviennent musique et la musique parle. » (Hélène Bolanz, metteur en scène)

Biographies

Compositrice : Marylène Müller

Elle débute ses études musicales à l’âge de 7 ans avec le piano classique. Enseignée par Yukiko Tanaka puis François Margot, elle obtient son Certificat non professionnel en 2011. Dès 2009, elle entre dans le choeur d’Urban Gospel One Step dirigé par Tanguy Bouvet et Pascal Adoumbou. Puis en 2011, elle rejoint la classe de comédie musicale de Brigitte Annoff au Conservatoire de Lausanne participant ainsi à plusieurs spectacles dont « Le Goût du Sel », composé par Guy-François Leuenberger et Alix Noble et mis en scène par Frédéric Ozier. Elle obtient son Certificat non professionnel de comédie musicale en avril 2016.

Elle dirige l’Accroche Choeur au collège de Penthalaz depuis 2014. Elle prépare les choeurs et chante au Montreux Jazz Festival avec Lionel Richie en 2015. Par ailleurs, elle a l’occasion de codiriger, aux côtés de Dominique Tille, les Voix de Lausanne lors du projet « un Américain à Paris » en mai 2016.

Elle termine son Bachelor à la Haute Ecole de Musique de Lausanne en juin 2016, créée l’association à but non-lucratif « Rejoins l’Histoire » qui produit des spectacles interdisciplinaires dont l’objectif est de sensibiliser le public à diverses injustices et souffrances humaines.

Actuellement, elle fait un Master à la Zürcher Hochschule der Künste, en composition pour musique de films, de théâtre et de médias.

Metteur en scène : Hélène Bolanz

Chercheuse de sens et des sens, traqueuse d’émotions de toutes couleurs, collectionneuse d’étincelles de vie. Aime s’éparpiller pour rassembler son inspiration, elle se bat souvent avec ses doutes et ses contradictions, en cherchant ce qu’elle ne trouve pas, elle trouve sou-vent ce qu’elle ne cherchait pas et crée avec.

Elle se forme au Conservatoire de Lausanne, à Atelier Théâtre Serge Martin à Paris en tant que comédienne, et par des stages avec Philippe Hottier, Joël Jouanneau, Stanislas Nordey, Giovanna Marini et Mary Jimenez / Yves Yersin (cinéma).

Elle joue à Paris dans « Mistero Buffo » et dans « Cosmic Story », création sur l’histoire de l’astronomie. En Suisse, elle est comédienne permanente, pendant deux ans, pour un théâtre jeune public (tournée avec trois spectacles). Elle joue dans « Les Troyennes » d’Euripides,  » La Voyante  » d’André Roussin, « La Belle et la Bête », « Rouge noir et ignorant » d’E. Bond, « Bossemans et Copenolle », mis en scène par André Steiger, Madeleine Robinson, Gérard Demierre, Darius Peyamiras, Jonathan Fox. Tourne pour la télévision « Le Pénitent » Réalisation H. de Laugardière.

Dès 1992, elle crée les Ateliers de Théâtre du Comsi, des ateliers pour enfants, adolescents et adultes. Par ailleurs, elle enseigne le théâtre à l’établissement secondaire de Gland. Elle est directrice artistique du théâtre de la Ruelle depuis 2008.

Quelques mises en scènes

  • 2016 : Femme non ré éducable de Stefano Massini et Le Ravissement d’Adèle de Rémi de Vos Dans le cadre du Festival des Granges à la Chaux (Cossonay)
  • 2014-2015 : Caligula d’Albert Camus (Théâtre de la Ruelle)
  • 2008-2009 : La Tragédie Comique de Eve Bonfanti et Yves Hunstad (Grange de Dorigny, Théâtre de la Voirie, Casino de Rolle, Théâtre de la Ruelle)
  • 2008 : Roméo et Juliette de J. Cocteau (Théâtre de la Ruelle)
  • 2007 : Incendies de Wajdi Mouawad

Distribution

Comédiens

Rosalie Müller

Anaïs Rahm

Louis Loup Collet

Musiciens

Artur Papp Karoly (Violon I)

Jonas Pache (Violon II)

Noémie De Rham (Alto)

Valentin Roze (Violoncelle)

Didier Müller (Clarinette)

Soledina Camesi (Harpe)

Marylène Müller (Chant)

Réactions du public

« Le spectacle d’Anne Frank est à l’image du livre. Intense, puissant et délicatement intimiste. La sobriété des éléments scéniques laisse toute la place à la profondeur des textes et de la musique. J’ai énormément apprécié le choix des textes qui offre un regard quasi exhaustif du journal d’Anne Frank. Au fil du livre, on remarque une alternance entre les petites his-toires futiles du quotidien qui contraste avec les réflexions d’une maturité saisissante pour une fille de 13 ans. La pièce dépeint habilement ce paradoxe.

La narration est interprétée par trois différents comédiens et permet de laisser une grande place à l’imaginaire et à la créativité, ne réduisant ainsi pas le personnage d’Anne Frank à une seule « personnalité ». Un choix courageux a été fait en osant un comédien masculin narrer le journal d’Anne Frank. Un peu déroutant mais qui se justifie en quelque sorte pour exprimer toute l’humanité des réflexions d’Anne Frank.

La musique transporte et transmet une certaine gravité sans jamais laisser une quelconque place à la mélancolie, rendant ainsi pleinement hommage à la nature profondément positive des textes d’Anne Frank. Les lettres du journal sont pour ainsi dire remplacées par des notes qui composent son « journal intime musical ». Ces interludes sonores permettent au specta-teur de pleinement savourer et méditer la puissance des textes sous l’effet des émotions qui s’en dégagent.

Ce spectacle permet de se (re)plonger le journal d’Anne Frank de manière intime sans jamais basculer dans le voyeurisme. En définitive, cette pièce est un hymne triomphant à l’optimisme et de la foi d’Anne Frank en la profonde bonté de l’homme, sans jamais en occulter sa part d’ombre ». (Raphaël Ghidini 27 ans, avocat)

« Le spectacle « Le journal d’Anne Frank » est une belle réussite pédagogique. En effet, il permet par une musique très bien écrite de laisser partir les élèves dans leurs pensées et de les faire réfléchir aux phrases lourdes de sens du récit d’Anne Frank. Cette construction qui alterne musique et paroles apporte à l’auditeur parfois un stimuli, parfois un apaisement émotionnel qui dépasse le sens premier des mots, et qui est très bienvenu pour un thème aussi prenant. La musique permet de vivre et d’ancrer au plus profond de soit ce récit plein de questionnements et d’espoir. » (Nicolas Reymond, professeur de musique au collège de l’Union à Prilly)

–          Avez-vous été inspiré d’une manière ou d’une autre par Anne Frank ?

–         « Oui, cette capacité qu’elle a de garder espoir malgré ce qu’elle vit. Ne pas sans cesse s’apitoyer sur son sort et d’arriver à penser aux gens qui ont moins qu’elle, j’aimerai mieux y arriver. Et elle m’a rappelée qu’il faut croire en ses rêves, ils pourront se réaliser. (Réponse à une questionnaire anonyme distribué aux classes de la Sarraz)

_________