Se former

 Pourquoi se former et étudier le Judaïsme ?

Depuis le Concile Vatican II, les relations entre Juifs et Chrétiens ne cessent de se construire, de se renouveler, de s’approfondir. De plus en plus de personnes s’investissent avec passion dans le dialogue judéo-chrétien, pour plusieurs raisons : familiales, historiques, religieuses… Souvent un événement, une rencontre, un voyage… vont être le déclencheur de cette passion, de cette découverte du judaïsme et du peuple juif. Ce sera alors le début d’un chemin intérieur qui s’enracinera dans une recherche profonde et un désir de mieux comprendre le judaïsme. Donc d’étudier pour aller plus loin…

Le CIRDIC voudrait soutenir par divers moyens cette soif de découverte du judaïsme en

Alors n’hésitez pas : Cherchez ! car…

(…) « L’Église, qui partage avec le Judaïsme une part importante des Saintes Écritures, considère le peuple de l’Alliance et sa foi comme une racine sacrée de sa propre identité chrétienne (cf. Rm 11, 16-18). En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas considérer le judaïsme comme une religion étrangère, ni classer les juifs parmi ceux qui sont appelés à laisser les idoles pour se convertir au vrai Dieu (cf. 1Th 1, 9). Nous croyons ensemble en l’unique Dieu qui agit dans l’histoire, et nous accueillons avec eux la commune Parole révélée. 248. Le dialogue et l’amitié avec les fils d’Israël font partie de la vie des disciples de Jésus. L’affection qui s’est développée nous porte à nous lamenter sincèrement et amèrement sur les terribles persécutions dont ils furent l’objet, en particulier celles qui impliquent ou ont impliqué des chrétiens. 249. Dieu continue à œuvrer dans le peuple de la première Alliance et fait naître des trésors de sagesse qui jaillissent de sa rencontre avec la Parole divine. Pour cela, l’Église aussi s’enrichit lorsqu’elle recueille les valeurs du Judaïsme. Même si certaines convictions chrétiennes sont inacceptables pour le Judaïsme, et l’Église ne peut pas cesser d’annoncer Jésus comme Seigneur et Messie, il existe une riche complémentarité qui nous permet de lire ensemble les textes de la Bible hébraïque et de nous aider mutuellement à approfondir les richesses de la Parole, de même qu’à partager beaucoup de convictions éthiques ainsi que la commune préoccupation pour la justice et le développement des peuples. »

Pape François, exhortation Evangeli Gaudium § 247, 248, 249.

MAJ, 28/06/17