Il est droit, Il est bon
Le Seigneur, lui qui montre
aux pécheurs le chemin…
Après nous avoir fait entendre que les chemins du Seigneur n’étaient pas nos chemins (25e dimanche), la liturgie de ce dimanche nous engage sur l’unique chemin de salut, celui de la repentance. Comment le connaître ? En se conformant à l’enseignement de la Tora « lumière pour mes pas » et à celui de Jésus qui ne fait pas nombre : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » Continuer la lecture de « La lettre du dimanche : 26e dim ordinaire »
Mes chemins ne sont pas vos chemins… En cette fin d’année liturgique qui correspond à un nouveau départ avec la reprise des activités, l’Eglise poursuit son œuvre pédagogique en nous centrant sur l’essentiel. Après le rappel de l’importance irremplaçable de la correction fraternelle et du pardon indéfini à l’égard du prochain, elle renvoie chacun à soi-même et à cette conversion profonde à consentir : abandonner jusqu’à ses manières de penser, d’agir, ses convictions peut-être, pour se rapprocher – « imiter » autant que faire se peut – celles de Dieu.
Proclamer la parole de Dieu à la face du monde n’est pas chose aisée : elle provoque souvent indifférence ou moquerie, voire irritation et violence contre celui qui témoigne. Les Écritures en apportent de multiples exemples, mais saint Paul, qui a payé de sa vie son témoignage, nous rappelle que ce sort a été aussi celui de Jésus, mais que cela a été source de salut pour tous les hommes. Dans l’évangile de Matthieu, Jésus affirme que ceux qui à leur tour prendront le risque de se déclarer pour Lui, Parole vivante, seront reconnus par Lui devant son Père.
Dieu a tant aimé le monde… Frères, Soyez dans la joie !
« D’un seul cœur ils participaient à la prière »
La fête de ce jour présente un double paradoxe. Son intitulé – Ascension du Seigneur – pourrait nous faire penser que cet événement spectaculaire est l’essentiel de ce qu’il faut retenir. L’autre paradoxe est que ce départ, cette privation, s’accompagne en fait d’un don magnifique, celui de l’Esprit Saint qui nous donne la force spirituelle de Jésus lui-même, nous met en mouvement vers les nations, et fait que Jésus est désormais plus qu’avec nous, en nous.
Comme Israël, à la sortie de la Mer Rouge, s’est trouvé affronté aux épreuves et aux tentations du désert, Jésus voulant assumer pleinement le destin de son peuple, s’est trouvé, lui aussi, à la sortie des eaux du Jourdain (son baptême), au désert. Après 40 jours et 40 nuits de jeûne, il fut tenté par le démon. Les 40 jours de Carême proposés par l’Église à la suite de Jésus sont un temps d’épreuve duquel le chrétien sortira sinon victorieux, du moins conscient que dans sa faiblesse il peut s’appuyer sur la force de Dieu, son « rocher ».
Sur le parcours de cette route qu’est la vie de l’homme, au fil du déroulement de l’année, devant les exigences de l’alliance : Soyez parfaits !… Dieu pressent le découragement possible.