Inauguration du Mémorial Aron Lustiger, le 23 octobre 2013

Le Mémorial Aron Jean-Marie Lustiger, inauguré le 23 octobre dernier, est une initiative juive. Il est installé au sein d’un monastère bénédictin, lui-même situé dans un village arabe musulman en plein cœur d’Israël. Une belle rencontre des trois religions monothéistes autour de celui qui fut archevêque de Paris.  Continuer la lecture de « Inauguration du Mémorial Aron Lustiger, le 23 octobre 2013 »

Aron Lustiger. Plaque memento dans la cathédrale de Paris

Aron Jean-Marie Lustiger

« Je suis né juif. J’ai reçu le nom de mon grand-père paternel, Aron.
Devenu chrétien par la foi et le baptême, je suis demeuré juif comme le demeuraient les Apôtres.
J’ai pour saints patrons Aron le Grand Prêtre, saint Jean l’Apôtre, sainte Marie pleine de grâce.
Nommé 139e archevêque de Paris par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, j’ai été intronisé dans cette cathédrale le 27 février 1981, puis j’y ai exercé tout mon ministère.  Passants, priez pour moi. »
+ Aron Jean-Marie cardinal Lustiger, Archevêque de Paris.

Plaque apposée sur le pilier proche de la statue de Notre-Dame de Paris.
Pour aller plus loin… Découvrir le site de l’Institut Jean-Marie Lustiger.

Pourquoi est-il important de connaître le judaïsme ?

Article de la revue Paris.catholique.fr

Connaître le judaïsme, pour mieux connaître Jésus. Au-delà d’un strict intérêt intellectuel, une meilleure compréhension du judaïsme constitue une richesse spirituelle inépuisable pour le catholique qui souhaite approfondir sa foi dans le Christ. Rencontre avec Sœur Dominique de La Maisonneuve du S.I.D.I.C., et le P. Patrick Faure :

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Jean-Marie Lustiger – Portrait.

Avril 2005. Jean-Marie Lustiger à Birkenau. Wojtek Radwanski, GettyImages

Aaron Lustiger naît à Paris le 17 septembre 1926. Ses parents juifs polonais naturalisés sont arrivés en France en 1918 et tiennent à Paris un magasin de bonneterie. Lors d’un voyage linguistique en Allemagne en 1937, du haut de ses 11 ans, le jeune Aaron prend conscience de la menace nazie. Ses parents ne sont pas pratiquants, mais la découverte d’une Bible protestante dans la bibliothèque familiale et la lecture du Nouveau Testament le bouleverse. Sa conversion est initiée. A la déclaration de la guerre, ses parents l’envoie à Orléans avec sa sœur. Continuer la lecture de « Jean-Marie Lustiger – Portrait. »

Un moment messianique

Compte-rendu par Jean-François BENSAHEL,  Président de la synagogue de la rue Copernic de la conférence annuelle de l’International Council of Christians and Jews (ICCJ) 2016 où il se rendait pour la première fois.

Cette convention fut pour moi un véritable choc : des Chrétiens et des Juifs de toute obédience, avec des expériences nationales différentes, universitaires, curés, pasteurs, rabbins, honnêtes hommes, américains, du Nord comme du Sud, européens, israéliens, etc., cherchaient, avec une ardente honnêteté, à vider, pour les dépasser et les rendre inopérantes, toutes sources possibles de contentieux entre eux, scripturaires comme culturelles, à s’écouter et à se comprendre en profondeur les uns les autres.

Suite de l’article publié sur le site de l’AJCF

Les soeurs de Notre-Dame de Sion et Nostra Aetate

AJCF. Remise du prix aux soeurs de Notre-Dame de Sion. 2012Les Sœurs de Notre-Dame de Sion Dominique de La Maisonnneuve et Louise Marie Niesz ont reçu le prix de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France le lundi 15 octobre 2012 à 18h30 au Collège des Bernardins à Paris. Dossier complet Prix AJCF 2012.

A cette occasion Stéphanie Dassa, membre du Comité Directeur de l’AJCF, leur a posé trois questions :

Pourquoi est-ce vers les Sœurs de Notre Dame de Sion que les évêques qui ont contribué à l’élaboration de Nostra Aetate se sont tournés pour mesurer la réception dans les Églises de ce texte fondamental ?
Plus largement, quelle a été la contribution de votre congrégation dans la longue entreprise de réconciliation entre l’Église catholique et les Juifs ?

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Le nom de D.ieu. Cardinal F. Arinze, 2008

Le 29 juin 2008, le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a adressé aux Conférences épiscopales une lettre sur l’usage du nom de Dieu (le tétragramme) dans le culte liturgique catholique romain. Réagissant à la « nouvelle pratique » de prononcer ce tétragramme divin, le préfet a rappelé qu’il doit plutôt être traduit dans chaque langue, comme l’ont fait autrefois les traductions grecque (la Septante) et latine (La Vulgate).

Ce document a été publié en français dans Notitiae de juin 2008.
Ce document important est à connaitre lors de discussions sur les différentes traductions de la Bible et la nouvelle traduction liturgique de la Bible. Ne l’ayant pas trouvé en ligne, nous nous permettons de vous joindre ce scan  au format .pdf de l’article de la Documentation catholique n° 2417, 01/02/09.

Colette Kessler

Colette Kessler, née en 1928, a consacré toute sa vie au judaïsme, qu’elle n’a cessé d’étudier et d’enseigner. Diplômée de l’Institut International d’Études Hébraïques, elle a été directrice des cours d’enseignement religieux à l’Union Libérale Israélite, puis au Mouvement Juif Libéral de France jusqu’à sa retraite en 1988. Elle fut également, de 1976 à 1988, professeur de judaïsme au SIDIC (Service d’Information et de Documentation sur le Judaïsme pour les Chrétiens).  Continuer la lecture de « Colette Kessler »

Jules Isaac

Jules Isaac, né le 18 novembre 1877 à Rennes et mort le 5 septembre 1963 à Aix-en-Provence, est un historien français. Il est l’auteur, à la suite d’Albert Malet, de célèbres manuels d’histoire, usuellement appelés « Malet et Isaac ». Jules Isaac est également un pionnier des Amitiés judéo-chrétiennes, notamment à travers sa participation active aux travaux de la Conférence de Seelisberg.  Continuer la lecture de « Jules Isaac »

Entre Jérusalem et Rome : 50e anniversaire de Nostra Aetate

Déclaration des rabbins européens :

Entre Jérusalem et Rome. Le partage de l’universel et le respect du particulier. Réflexions sur le cinquantième anniversaire de Nostra Ætate.

Ce texte, daté du 1er du premier mois d’Adar 5776 [Mercredi 10 février 2016], a été adopté par la Conférence des Rabbins Européens, et a ensuite été approuvé, à l’unanimité moins deux abstentions, le 8 mars 2016, par le Comité exécutif du Conseil des Rabbins Américains.

Site de la CER : Conference of European Rabbis

Sur le site de l’AJCF