La lettre du dimanche : 26e dim ordinaire

Il est droit, Il est bon
Le Seigneur, lui qui  montre
aux pécheurs le chemin…

Après nous avoir fait entendre que les chemins du Seigneur n’étaient pas nos chemins (25e dimanche), la liturgie de ce dimanche nous engage sur l’unique chemin de salut, celui de la repentance. Comment le connaître ? En se conformant à l’enseignement de la Tora « lumière pour mes pas » et à celui de Jésus qui ne fait pas nombre : « Je suis le chemin, la vérité et la vie »

Première lecture : Ezékiel 18,25-28

Le prophète Ezékiel pose la question de l’attitude du Seigneur qui déclare ne pas vouloir la mort du pécheur mais sa conversion et sa vie. Cette attitude est-elle étrange ? C’est-à-dire nous étonne-t- elle ? Oui, si nous avons de Dieu l’image d’un dieu-vengeur, cruel, dominateur… Non, si nous avons découvert le Dieu-amour et miséricorde. A une condition : que le pécheur se convertisse et fasse repentance. Va, et ne pèche plus dira Jésus à la femme adultère. Cette parole est la mise en pratique par Jésus de l’enseignement du prophète Ezékiel.

Evangile : Matthieu 21,28-32

Une fois de plus, Jésus nous parle en parabole, à seule fin de nous faire réfléchir Que pensez-vous de ceci ? Deux situations, deux attitudes nous sont présentées. Comment les apprécions-nous ? Quelles sont les orientations de notre cœur pour discerner le bien et le mal ? Quelle route prendre ? Nous sommes au croisement des chemins et avons besoin de la lumière de l’Esprit. Seigneur fais-moi connaître ta route.

Deuxième lecture : Philippiens 2,1-11

Paul recommande aux Philippiens de se réconforter les uns les autres et de s’encourager dans l’amour. Discerner ce que l’Esprit nous enseigne pour le mettre en pratique nous rend conforme à Jésus qui s’est fait obéissant jusqu’à mourir, c’est-à-dire jusqu’à la mort, jusqu’à la fin de sa vie.

Psaume 25

Le pécheur qui se convertit ne peut que chanter la miséricorde et la tendresse du Dieu qui pardonne, qui ne rompt jamais son Alliance et fait miséricorde jusqu’à la millième génération.

Conclusion :

Les fêtes juives d’automne sont appelées « fêtes austères » ou encore « fêtes du jugement ». Le chofar de la convocation se fait entendre, un peuple de pécheurs se rassemble pour le jugement et le pardon. Il implore la miséricorde de Dieu et lui demande d’être inscrit dans le Livre de Vie. Les textes liturgiques de l’Eglise résonnent des mêmes sentiments et nous permettent de vivre ce temps en communion avec nos frères juifs.

Notes 

Le repentir – en hébreu teshouva – est le mouvement du pécheur qui se retourne vers Dieu, qui se convertit, qui revient à l’observance de la Tora. 

Textes Parallèles 

Juges 21,6 :
Les enfants d’Israël éprouvaient du repentir…

Jérémie 31,19 :
Après m’être détourné, j’éprouve du repentir…

Matthieu 3,8 : Produisez des fruits dignes de la repentance…

Marc 6,12 :
Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance…

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